Dans cinq minutes, il va pleuvoir

Création collective montée en partenariat avec la Commission Locale d’Insertion  – Porte des Alpes/Isère

Dramaturgie et Mise en scène : Laurent Poncelet

Avec Louisa Boumezoued, Michèle Dubus, Monique Fraysse, Marie Godefroy, Catherine Grèverie, René Spade

Création lumière : Hubert Barbier

Alors, il y a Yvette, il y a Solange, et il y a Alice, et puis il y a Mme Rayaya et puis il y a encore une autre Solange, ou peu importe car elles s’appellent toutes Solange pour M.  Spitweg, chef d’une petite entreprise où il n’y a que des femmes. Tout va peut-être pour le mieux pour M. Spitweg qui y fait régner l’ordre. Mais voilà, un jour sa petite entreprise est rachetée et elle doit partir, très loin, au Mexique… Mais pas lui, ni Yvette, ni Solange, ni…  Alors …

Mr Spitweg, après la fermeture de son usine, recherche une Solange, quelqu’un qui le reconnaîtrait, lui , Mr Spitweg, et puis un amour peut-être à trouver, qui existe, quelque part. Alice est perdue dans la ville, elle cherchait dans l’usine quelqu’un qui l’écouterait, mais l’usine a fermé, et dans la rue, elle cherche quelqu’un à qui parler, quelqu’un qui passe. Yvette, l’assistante fidèle de Mr Spitweg, se retrouve libérée, et cherche le Mexique, depuis qu’on lui a parlé de ce pays où il y a du soleil. Mme Rayaya, femme de ménage dans l’usine, a toujours rêvé d’être chanteuse, et hurle dans l’usine désaffectée son récital de comptines, les seules chansons qu’elle connaît. Solange, qui travaillait à la cave depuis 25 ans et n’avait jamais plus depuis vu le jour, recherche un homme, celui qui l’avait laissé tomber il y a 25 ans, elle le cherche dans la ville et dans les théâtres, des fois qu’il serait venue la voir. L’autre Solange, la secrétaire, cherche une place, à elle.

Tous les personnages se retrouvent seuls avec leurs propres interrogations, frustrations, rêves et fantasmes. Et leur propre quête. Pour ne plus être tout à fait seuls…

La pièce est une comi-tragédie loufoque avec des personnages extravagants, des comportements décalés, et des situations qui poussent les personnages à aller puiser dans ce qu’ils ont de plus profond, de plus précieux, de plus caché, de plus inattendu. Avec toujours sous les rires une émotion qui affleure, quelque chose de l’ordre de la vérité de chacun qui transparaît.

Création au Théâtre Jean Vilar de Bourgoin-Jallieu (scène régionale Rhône Alpes) le 30 mars 2006

Texte édité aux éditions du Cerisier