Roda Favela 2025 / Double Marge
Dans les quartiers populaires, des groupuscules s’affrontent tous les jours, tandis qu’a Setubal, le quartier chic les gens se barricadent. De là, les murs, les clôtures, les grilles qui séparent les espaces dans les villes. Il y a une dramatisation physique des limites, des frontières. (…) Laurent Poncelet l’a parfaitement assimilée dans sa mise en scène quadrillée, barrée d’un mur de cages d’où sortent pèle mêle, des têtes, des mains, des bouches, des corps. Alors, quand un des membres du groupe est tué, toute la communauté se retrouve sur la place publique, aux sons de riffs endiablés. Elle crée un mur de son qui donne du corps à la musique, aiguillonnante, tranchante. À Avignon, tous sont d’une folle liberté ! Sylvie Boursier En lire plus…